Edition critique du Voyage à Rodrigue (1761-1762) d'Alexandre-Guy Pingré

 

Introduction (1)

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© - Sophie Hoarau et Marie-Paule Janiçon - Édition critique du Voyage à Rodrigue (1761-1762) d'Alexandre-Louis Pingré - Mémoire de Maîtrise 1992 sous la direction du Professeur J.M. Racault.

 

  Récit édénique ou récit scientifique, la relation de voyage apparaît comme un genre à mi-chemin entre le reportage et l’œuvre littéraire. Si elle prit son essor en même temps que se développa la navigation dans le monde, c'est au XVIIIème siècle qu'elle connut une évolution foisonnante.

La supériorité technique, scientifique, économique et militaire de l'Europe se confirma et sa puissance se traduisit par des voyages, des échanges commerciaux, des conquêtes coloniales. Cette expansion s'affirma notamment sur la route des Indes, contrée de prédilection d'un commerce florissant.

Ports de relâche, les Mascareignes fournissaient aux voyageurs le ravitaillement nécessaire à leurs expéditions.

Ainsi, en 1707, après un séjour de quatre ans dans les îles de Rodrigue [1] et de France, de 1691 à 1695, François Leguat offrit à ses contemporains un ouvrage quelque peu romancé, Voyage et Aventures de François Leguat et de ses compagnons en deux îles désertes des Indes orientales. Avec la relation des choses les plus remarquables qu'ils ont observées dans l'île Maurice, à Batavia, au cap de Bonne-Espérance, dans l'île de Sainte-Hélène et en d'autres endroits de leur route. Celui-ci dressait un cadre édénique de Rodrigue.

Presque un siècle plus tard, témoignant de l'intérêt nouveau que suscitaient ces lointaines contrées chez les savants, un astronome, Alexandre-­Guy Pingré, porta un regard scrutateur sur les trois îles : il rapporta de son voyage un véritable témoignage historique et scientifique dans un manuscrit intitulé Voyage à Rodrigue. Ce fut sous l'impulsion de l'Académie des Sciences, dont il était membre, qu'en 1761 le chanoine Pingré s'embarqua à bord d'un navire de la Compagnie des Indes, le Comte d'Argenson, afin d'observer un phénomène astronomique exceptionnel dont on pensait alors, pour reprendre l'expression de Cassini, qu'il allait rendre "le siècle à jamais mémorable dans les annales des sciences" [2] .

 

I. UN PHENOMENE ASTRONOMIQUE D'UNE PORTEE UNIVERSELLE: L'OBSERVATION DU TRANSIT DE VENUS.

 

Au XVIIIème siècle, l'une des grandes aspirations de l'homme était d'appréhender, non seulement la terre, mais l'univers tout entier.

L'astronomie fut l'une des sciences dont la contribution s'avéra, à cet égard, essentielle. Perfectionner les instruments et les méthodes d'analyse afin de vérifier les conséquences des lois newtoniennes, déterminer numériquement la distance solaire, considérée comme l'unité de base astronomique, tels furent les défis lancés par les astronomes des Lumières.

 

Le transit de Vénus.

 

Fort opportunément se présentaient alors les transits de Vénus prévus pour la seconde moitié du XVIIIème siècle :

 

"Vénus, planète inférieure [ainsi que Mercure] est plus proche du Soleil que de la Terre. Lorsqu'elle est située sur la droite qui joint la Terre au Soleil, elle se trouve toujours, vue depuis la Terre, du même côté que le Soleil ; cette situation s'appelle une conjonction. Si la planète est située entre la Terre et le Soleil, la conjonction est inférieure" [3] .

[ ... ] "Une telle situation est favorable à la mesure de la distance de la planète Vénus parce que le disque solaire, sur lequel elle se projette, sert de référence aux observations effectuées depuis deux lieux différents sur Terre" [4] .

 

Le passage de Vénus sur le Soleil se produit de l'est vers l'ouest dans un temps variable pouvant aller jusqu'à sept heures et demie. "Ce phénomène a un cycle régulier de deux cent quarante‑trois années, fait de quatre intervalles irréguliers qui sont alternativement court et long : les petits intervalles sont de huit années, les grands sont de 121 1/2 et 105 1/2 années" [5] . Dans l'histoire de l'astronomie, seuls les transits du 6 décembre 1631, 4 décembre 1639, 6 juin 1761, qui a fait l'objet de la mission de Pingré, ceux du 3 juin 1769, 8 décembre 1874, 6 décembre 1882, ont été observés ; les deux prochains se produiront le 7 juin 2004 et le 5 juin 2012...

Dès 1677, un éminent astronome britannique, Sir Edmund Halley (1656-­1742), fut le premier à démontrer l'utilité de l'observation des passages de Vénus pour résoudre le problème astronomique du siècle des Lumières : la détermination de la distance entre la terre et le soleil par la méthode des parallaxes. Cette méthode consistait à observer les points de contacts intérieurs entre Vénus et le Soleil lors de l'entrée et de la sortie de la planète sur le disque solaire. Effectuer ces observations en divers points du globe terrestre devait conduire à mettre en évidence des différences dans la durée du passage de Vénus; ces informations devaient permettre le calcul de la distance solaire.

A la mort de Halley, en 1742, l'astronome français Joseph Nicolas Delisle (1688-1768) poursuivit cette étude, mais il en modifia la méthode et la simplifia.

L'observation intégrale devenait ainsi inutile, l'essentiel était de noter les moments exacts d'entrée et de sortie de la planète ; il était également indispensable de multiplier les Stations d'observation dans le monde. En effet, "deux observateurs, situés à une certaine distance l'un de l'autre, ne voient pas Vénus décrire la même corde sur le Soleil : en mesurant chacun la durée du passage de la planète devant le Soleil, ils peuvent en déduire la dimension apparente de la corde décrite, donc la distance angulaire entre les deux cordes. Cet angle est aussi celui sous lequel un observateur situé sur Vénus verrait la distance qui sépare les deux lieux d'observation terrestres" [6] .

Cette méthode demeurait cependant imparfaite : pour mener à bien ces calculs, la connaissance exacte de la longitude du lieu d'observation et la précision des instruments s'avéraient nécessaires. Or le XVIIIème siècle connaissait encore une navigation hasardeuse - la détermination précise de la longitude en mer n'était toujours pas résolue et la position de nombreuses contrées restait incertaine. Cependant, par une pression constante, Delisle réussit à intéresser aussi bien les savants français que ceux de l'étranger grâce à une correspondance soutenue.

 

Une mobilisation mondiale.

 

La rareté du phénomène fit du transit de Vénus un objet d'observation scientifique de première importance. Les hommes de science les plus remarquables préparèrent ces rendez‑vous avec Vénus et, pour la première fois de l'histoire moderne, une coopération scientifique internationale fut déployée. Une certaine fébrilité entoura cette attente ; le cartographe César François Cassini (1714-1784) écrivit:

 

"Elle seule [la circonstance de Vénus] pouvait dissiper absolument nos incertitudes sur la quantité de la parallaxe du soleil ; elle seule pouvait fixer avec la dernière précision un élément qui avait varié jusqu’ici, selon les opinions de divers Astronomes, et selon les différentes méthodes qu'ils avaient employées à sa recherche. Heureux notre siècle à qui était réservée la gloire d'être le témoin d'un événement qui le rendra à jamais mémorable dans les annales des Sciences » [7] .

 

Aussi, en 1761, pas moins de 120 observateurs de 62 stations différentes se mobilisèrent. Les principaux participants appartenaient, pour la France, à l'Académie royale des Sciences et, pour l'Angleterre, à la Royal Society of London.

D'autres souverains européens ainsi que certaines académies américaines apportèrent leur contribution. La France compta le plus grand nombre d'observateurs avec 31 délégués, suivie de la Suède (21) et de l'Angleterre (19).

En France, dès le 19 janvier 1760, l'astronome Le Gentil de la Galaisière se proposa pour aller observer le transit de Vénus à Pondichéry: il embarqua à Brest le 26 mars 1760.

Le 30 avril 1760, Delisle présenta à l'Académie des Sciences une mappemonde avec tous les lieux possibles d'observation de Vénus.

Alexandre‑Guy Pingré et Chappe d'Auteroche furent tous les deux volontaires pour se rendre en Sibérie, mais, d'un commun accord, ce fut Chappe d'Auteroche qui opta pour cette destination. Il restait à attribuer à Pingré un autre centre d'observation.

Le continent africain s'avérait un lieu propice pour cette rencontre avec Vénus ; cependant, toute la côte sud-ouest demeurait peu connue des Français, malgré la colonisation portugaise et hollandaise.

Benguala ou Luanda présentaient un double avantage : déterminer la position exacte de ces lieux permettait d'améliorer la navigation, les adopter comme sites d'observation pouvait faire avancer l'astronomie. De surcroît, ces destinations offraient à Pingré les agréments de la civilisation puisque les Portugais y comptaient de nombreux comptoirs.

En dépit de tous ces avantages, ces choix furent abandonnés en raison des conditions de voyage peu engageantes . En effet, tout voyageur en partance vers ces colonies devait passer par le Brésil, effectuant un triangle qu'il répétait à son retour. Au XVIIIème siècle cela exigeait trop de temps pour que les astronomes puissent espérer être au rendez‑vous du transit de Vénus.

La "Côte de l'Or" (aujourd'hui le Ghana) constituait une autre direction possible ; le commerce africain étant important, le trafic maritime semblait plus développé. On choisit deux petites îles du Golfe de Guinée : l'île de Saint-Thomas et celle du Prince. Cependant, les rapports montraient que les conditions climatiques étaient peu clémentes au mois de juin et par ailleurs, de nombreuses maladies guettaient les étrangers. Aussi, sur la proposition de M. le cardinal de Luynes et de M. Lemonnier, tous les deux membres de l'Académie des Sciences, le Roi, conseillé par M. le Comte de Saint-Florentin, alors secrétaire d'Etat, prit la décision de seconder Pingré : un assistant compétent devait l'accompagner dans sa mission. En effet au XVIIIème siècle, le voyage sur mer présentait de tels risques que la présence d'un assistant offrait à l'Académie des Sciences la garantie de la sauvegarde des recherches scientifiques dans le cas où l'astronome serait victime d'une maladie voire d'un décès.

Cependant, pour des raisons qui restent indéterminées, la crainte de maladies, le temps peu favorable au mois de juin ou encore des négociations infructueuses avec les autorités hollandaises et portugaises, Pingré fut envoyé à l'île Rodrigue, île sous dépendance française. Là encore, un double objectif était envisagé : déterminer avec précision la position de cette île car celle-ci servait de repère pour la navigation vers les Indes et, bien sûr, observer le passage de Vénus dans un lieu où les conditions climatiques s'y prêtaient.

 

Un délégué de l'Académie des Sciences dans les Mascareignes

 

Alexandre-Guy Pingré naquit à Paris le 4 septembre 1711. Dès l'âge de seize ans, il fut admis à la Congrégation de l'Ordre de Ste-Geneviève ; à vingt-quatre ans, il devint professeur de théologie. Mais, doté d'un esprit éclectique, d'un penchant pour la libre expression, de quelque sympathie pour la franc­maçonnerie, il tomba bientôt en disgrâce dans la hiérarchie de l'Eglise. Il fut destitué de sa fonction de professeur et relégué dans une école obscure pour y enseigner les rudiments de grammaire latine. Il n'y trouva cependant pas la paix escomptée ; ayant pris parti dans les querelles jansénistes, il fut accusé d'apporter une doctrine suspecte à des esprits innocents, il reçut "'cinq lettres de cachet en l'espace de quatre ans" [8] .

Pendant ce temps, un chirurgien, Lecat, avait fondé une Académie des Sciences à Rouen; comme il lui manquait un astronome, Lecat proposa ce poste à Pingré qui venait de s'installer dans cette ville. Celui-ci accepta et ce fut son premier contact avec l'astronomie. Grâce à un calcul relativement précis de l'éclipse lunaire de 1749, il fut élu correspondant de l'Académie des sciences de Paris.

Sa nouvelle notoriété lui valut à nouveau l'intérêt de l'Église qui lui confia la responsabilité de la bibliothèque Ste-Geneviève. Il retourna donc à Paris où on lui conféra le titre d'associé libre dans l'Académie, le plus haut rang qu'un homme d’église pouvait acquérir à cette époque.

Dans les années précédant son voyage, Pingré fut en relation étroite avec Lemonnier, éminent astronome et professeur de physique au collège de France, et réalisa une sorte d'almanach nautique, l'Etat du Ciel (1754-1757), destiné à compléter la Connaissance des Temps, publiée depuis 1682.

En 1760, lorsque l'Académie des Sciences décida d'envoyer Pingré à l'île Rodrigue, l'Angleterre et la France étaient les principaux belligérants d'un conflit qui avait débuté en 1756. Cette guerre pour la conquête de l'hégémonie se déroulait principalement en mer ; aux risques propres à la navigation s'ajoutaient l'insécurité liée à ces hostilités. Toutefois, la coopération internationale évoquée ci‑dessus suscitée par la recherche scientifique, fut mise à contribution. L'Académie écrivit à l'Amirauté pour solliciter un laissez‑passer qui garantît à l'astronome la sécurité et un voyage ininterrompu jusqu'à Rodrigue.

Le 25 novembre 1760, l'Amirauté donna une suite favorable à cette requête.

Pingré quitta Paris le 17 novembre de la même année ; le 9 janvier 1761, accompagné d'un assistant, Pierre Thuillier, il embarqua à bord du Comte d'Argenson, dont le capitaine était Marion Dufresne.

 

"Ce ne fut que un an trois mois dix-huit jours dix-neuf heures et cinquante trois minutes » [9] plus tard, que le chanoine retrouva la France après avoir visité les trois îles des Mascareignes, vécu maintes péripéties et, en partie, manqué le rendez-vous avec Vénus.

En effet, de fâcheuses conditions météorologiques ont contrarié la mission principale de l'astronome. De manière très discrète, il a rapporté, dans une annexe au journal, les circonstances déplorables et les résultats peu probants de ses observations :

 

"Nous étions sur pied, le six, dès cinq heures du matin : il faisait encore nuit, le soleil ne devait se lever qu'à six heures trente-quatre minutes, nous étions aux jours les plus courts de l'année. Le temps était couvert, surtout à l'orient, il pleuvait même. Cependant, à six heures quarante­-cinq minutes cinquante-deux secondes, le soleil s'étant découvert un instant, je vis que Vénus était entièrement entrée sur le disque du soleil. Son bord oriental pouvait être distant de celui du soleil d'environ le quart du diamètre de Vénus ; c'est tout ce que je pus juger .à la vue simple, car le soleil rentra dans les nuages. Il en sortit un quart d'heure après et, jusqu'à huit heures et demie, nous eûmes plusieurs intervalles lucides.

Depuis huit heures et demie le ciel fut très serein jusqu'au moment du contact intérieur des bords du soleil et de Vénus. Alors, des nuages légers commencèrent à ternir l'éclat du soleil.

Après l'éclipse, nous n'eûmes que le temps nécessaire pour mettre nos instruments à couvert, et le ciel fondit en eau" [10] .

 

Huit ans plus tard, le 3 juin 1769, l'autre rendez-vous avec Vénus ranima une mobilisation tout aussi considérable. Pingré y participa de nouveau et attendit Vénus au Cap‑Français (aujourd'hui Cap Haïtien). Lalande et Pingré s'occupèrent du choix des stations d'observation. On retrouva la même équipe qu'en 1761.

Après avoir vainement demandé à l'Espagne l'autorisation de se rendre aux îles Salomon pour observer le second transit, Chappe d'Auteroche dut s'installer à Saint-Joseph en Californie. Il mourut d'une épidémie quelque temps après son observation, le ler août 1769.

Déçu de son premier rendez-vous manqué, Le Gentil de la Galaisière choisit d'attendre dans les mers des Indes, durant huit années, le passage de 1769. Malheureusement, le 3 juin 1769, un nuage empêcha l'observation.

Pingré observa Vénus au Cap français dans l'île de St-Domingue (ancienne dénomination de Haïti) avec de Fleurieu.

Comme en 1761, les différences d'appréciation furent considérables. A la fin du XVIIIème siècle, l'approche du calcul de la parallaxe certes s'était précisée, mais sa détermination fut loin d'être effective.

Le vœu de Cassini et de bon nombre de ses contemporains ne fut pas exaucé au siècle des Lumières ; l'humanité dut patienter jusqu'aux passages de 1874 et 1882, soit plus d'un siècle plus tard, pour que cette donnée de base astronomique soit enfin définie.

Outre les préoccupations astronomiques, Pingré s'intéressa de près au progrès de l'horlogerie qui, grâce au chronomètre, allait permettre à la science nautique de résoudre son problème majeur : le calcul de la longitude en mer.

En 1767, lorsqu'une expédition fut envisagée pour étudier les deux horloges marines de Pierre Leroy et Ferdinand Berthoud, Pingré et Messier, tous les deux astronomes de la Marine, apportèrent leur collaboration à cette étude; ils écrivirent le journal de voyage de l'Aurore, corvette à bord de laquelle ils s'étaient embarqués. Le nom de Pingré restera désormais attaché aux premières expériences de la pratique du chronomètre en mer.

On doit à Pingré un grand nombre d'études et d'ouvrages disparates. Son oeuvre la plus importante fut La Cométographie (Paris, 1783), étude historique et théorique des comètes. Latiniste, il publia en 1786 la traduction du poème astronomique de Manilius. Il se passionna pour les domaines les plus divers : il fit des traductions des premiers voyages espagnols, des critiques historiques, des discours sur la chronologie et l'astronomie chinoises, des satires musicales, des hymnes liturgiques, des portraits d'Ovide et de ses contemporains, de la poésie, aussi bien en latin qu'en français...

Ainsi, après sa première grande expédition qui l'a conduit aux Mascareignes en 1761, en dépit de son âge - il avait alors cinquante ans - A.G. Pingré revint en France après maintes péripéties, fut témoin de la Révolution et s'éteignit à l'âge de quatre-vingt-cinq ans le ler mai 1796 dans "les bras de Morphée et non ceux de Vénus" [11] , nous laissant à la bibliothèque Sainte­-Geneviève à Paris un nombre considérable d'ouvrages non publiés et surtout, un témoignage authentique sur une période mal connue de l'histoire des Mascareignes.

Foisonnement caractéristique d'un siècle, celui des Lumières, la vie, l’œuvre de Pingré illustrent incontestablement la curiosité scientifique qui prévalait à cette époque.

 


[1] Cette orthographe qui a dominé jusqu'au XIXème siècle, adoptée par Pingré, sera conservée tout au long de ce travail.

[2] F.C. Cassini, Histoire abrégée de la parallaxe solaire. Voyage en Californie, pour l'observation des passages de Vénus sur le disque du soleil, A. Jaubert, Paris, 1772, in H. Woolf, The Transits of Venus, Princeton University Press, New-Jersey, 1959.

[3] L. Couguenheim, Méthodes de l'Astrophysique. Comment connaître et comprendre l'univers, Hachette, Paris, 1983, p. 103-104.

[4] Ibid. p. 104.

[5] Simon Newcomb, Popular Astronomy, New-York, Harper & Bros., 1878, p. 177, in H. Woolf, The Transits Of Venus, Princeton University Press, New-Jersey, 1959.

 

[6] L. Gouguenheim, Méthodes de l'Astrophysique. Comment connaître et comprendre l'univers, Hachette,Paris, 1983, p. 104.

[7] F.C. Cassini, Histoire abrégée de la parallaxe solaire. Voyage en Californie pour l'observation des passages de Vénus sur le disque du soleil, A. Jaubert, Paris, 1772, in H. Woolf, The Transits of Venus, Princeton, New­Jersey, 1959, p. 22.

[8] H. Woolf, The Transits of Venus, Princeton University Press, New-Jersey, 1959, p.98.

[9] A.C. Pingré, Ms. 1803, Relations de mon voyage de Paris à l'isle Rodrigue, bibliothèque Sainte‑Geneviève, in H. Woolf, The transits of Venus, Princeton University Press, New‑jersey, 1959.

 

[10] A. C. Pingré, Voyage à Rodrigue (transcription), p. 339.

[11] H. Woolf, The Transits of Venus, Princeton University Press, New-Jersey, 1958, p. 106

 

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