Ouvrages sur le passage de Vénus
de 1769
Préparation des observations du
passage de 1769
Observations de 1769
La
mission de Cook
Traitement des observations
de 1769
Préparation
des observations du passage de 1769
Anonyme, HMARS 1757 p. 99-108
(partie Histoire) [[ HMARS-1757
p.99-108 ]]
Ce texte est un résumé du mémoire de Lalande
(p. 232-253) sur les prévisions pour 1769.
Lalande 1757, HMARS 1757
p. 232-250 [[ HMARS-1757
p.232-253 ]]
Joseph-Jérôme de Lalande
(1732-1807) s'est particulièrement investi dans la prévision
des passages de 1761 et de 1769. En 1757, il publie un Mémoire
sur les passages de Vénus, décrivant la méthode
graphique qui permet de déterminer l'effet de parallaxe sur
la durée du passage de Vénus. Il suppose la parallaxe
solaire égale à 10" (p. 234). Il dessine ensuite (p. 239)
une mappemonde où il indique par quelques arcs les valeurs
de la parallaxe, permettant une lecture directe, sans calculs.
Pour le passage de 1769, Lalande prévoit (p. 244)
que les écarts les plus grands se produiront vers [Saint]
Petersbourg et vers Mexico. Il rappelle (p. 245) quelques propriétés
géométriques de la projection stéréographique
: un cercle de la sphère se transforme en un cercle sur le
plan. Enfin (p. 249), il relie la parallaxe à la masse
de la Terre par la "connaissance
de l'attraction" gravitationnelle (à noter p. 249
que le mot "augmentera"
est à corriger en "diminuera").
Lalande 1757, Mappemonde
1769
Cette carte intitulée "Mappemonde"
est publiée dans les Mémoires de l'Académie
royale de sciences de 1757. Elle présente les zones de visibilité
du passage de 1769, de l'Europe à l'Amérique puis
en Asie.
Lalande 1760, Figure Vénus
1769
Joseph-Jérôme de Lalande
(1732-1807) publie en 1760 une carte du monde traduisant la visibilité
du passage de Vénus le 3 juin 1769, au Nord de l'Europe,
en Amérique, dans le Pacifique puis en Asie. Lalande écrit
en titre "Figure du passage de
Vénus". Cette carte est une amélioration de
celle incluse dans les Mémoires de l'Académie royale
des sciences de 1757 (fig. 6
p. 253).
Lalande 1764, figure du passage
[[ 20269-6
(001à026) ]]
[20269(6)]
Lalande, Explication
de la figure du passage de Vénus sur le disque du Soleil,
qui s’observera le 3 juin 1769 ; avec les résultats
du passage observé en 1761 », Paris, 1764. Texte
en français (27 p).
Ferguson 1763, Ph.tr.
53, p. 30 [[ Ph.tr.-53
p.30-et schémas ]]
James Ferguson (1710-1776)
publie en 1763 ses prévisions pour le passage de 1769. Il
écrit que ce passage sera "meilleur" que celui de 1761 pour
déterminer la parallaxe solaire ; cependant, la distance
minimale des centres de Vénus et du disque du Soleil sera
un peu plus grande en 1769 qu'en 1761 (10,2' contre 9,5'). Ferguson
préconise d'observer à Wardhus (= Vardö) en Norvège
et dans les îles Salomon (île de Santa Cruz). En fait,
l'île de Tahiti (découverte en 1767) permettra d'obtenir
une parallaxe plus grande.
Le schéma de Ferguson [[ Ph.tr.-53
p.30-et schémas ]]
est à comparer à ceux qu'il a publiés
pour le passage de 1761 (A plain
Method...) [[ 1605-029 ]].
Tenant compte des résultats du passage de 1761, il suppose
ici la parallaxe solaire égale à 8,5" (au lieu de
10,5" dans son livre de 1760).
Hornsby 1766, Ph.tr. 55,
p. 326-344 [[ Ph.tr.-55
p.326-344 ]]
Thomas Hornsby
(1733-1810), professeur à Oxford, calcule les prévisions
pour le passage de 1769. Il suppose 8,7" et prévoit, à
cause de la parallaxe, un allongement de la durée observée
du passage de 11 min 40 s à Tornea (Finlande
actuelle) ou 11 min 19 s à Wardhus (Vardö,
au Nord de la Norvège). La durée sera au contraire
raccourcie de 12 min 53 s à l'antipode de Tornea
(p. 334), correspondant à un écart maximal de
plus de 24 minutes en 1769 (alors que Halley ne prévoyait
que 17 minutes pour 1761, avec une parallaxe supposée
de 12,5"). D'où l'intérêt d'entreprendre une
expédition dans les mers du Sud. Moins d'un an et demi après
la publication de ce mémoire, l'Anglais Samuel Wallis
découvre l'île de Tahiti en juin 1767...
Pingré 1767, Mémoire
sur le choix... Vénus 1769 [[ 1628-1
(001à095) ]]
Pingré préconise d'aller observer le passage de
1769 dans la mer du Sud (le Pacifique Sud), et sur la partie tropicale
du continent américain, notamment au cap de Saint-Lucas en
Californie (où Chappe ira observer). Lui-même observera
à Saint-Domingue (Antilles).
[1628(1)]
Pingré
Alexandre, Mémoire
sur le choix et l’état des lieux où le passage de
Vénus du 3 juin 1769 pourra être observé avec
le plus d’avantage ; et principalement sur la position géographique
des isles de la mer du Sud, Paris, 1767, in 4°, (92
p).
Observations
de 1769
Auteurs divers,
HMARS 1769
Ce recueil des Mémoires de l'Académie royale des
sciences de 1769 contient de nombreux textes sur les observations
du passage du 3 juin 1769. Parmi les plus intéressants,
on trouve :
- Le Monnier calcule que la parallaxe solaire est
comprise entre 7,5" et 10" à partir des observations en France,
en Finlande (à Cajanebourg = Kajaani), puis à
l'île de Saint-Domingue (Antilles). [[
HMARS-1769 p.498-504 ]]
- Pingré observe à Saint-Domingue ;
le 1er contact est déterminé
à 4 s près (d'après les quatre observateurs)
mais le ciel se couvre peu avant le milieu du passage, empêchant
toute observation. [[
HMARS-1769 p.513-528 ]]
- le duc de Chaulnes est à l'Observatoire de
Paris ; malgré le mauvais temps, le 1er
contact interne est observé moins de 20 minutes avant
le coucher du Soleil. A noter "l'affluence
des Spectateurs qui troubloient beaucoup les observations par le
bruit & le mouvement continuel." [[ HMARS-1769
p.529-530 ]]
- de Fouchy est au cabinet de physique du roi à
Passy (Paris) ; la pluie, le bruit et la confusion l'empêchent
de faire une observation correcte. [[ HMARS-1769
p.531-538 ]]
- Lalande indique qu'à Brest, on trouve un
écart de parallaxe de 2,4 s entre Brest et Paris. [[
HMARS-1769
p.546-548 ]]
G. de Fouchy 1770,
HMARS 1769, p. 163-172 (partie Histoire) [[ HMARS-1769
p.163-172 ]]
Eloge funèbre de Chappe
d'Auteroche (1728-1769) prononcé à l'Académie
des sciences par le secrétaire Grandjean de Fouchy en novembre
1770, plus d'un an après son décès (1er
août 1769) suite à "une
maladie épidémique dangereuse" en Californie.
Après l'observation du passage de Vénus, le 3 juin,
l'équipe reste sur place pour y observer l'éclipse
totale de Lune dans la nuit du 18 au 19 juin, afin de mieux déterminer
la longitude du site. Presque tous les membres de la mission française
furent victimes de cette épidémie mortelle.
Enterrement de Chappe,
gravure
La mission française en Basse Californie (Mexique actuel)
dirigée par Chappe d'Auteroche réalise d'excellentes
observations du passage de Vénus le 3 juin 1769, mais presque
tous les membres seront emportés par une épidémie
mortelle quelques semaines plus tard.
Chappe 1772, Voyage en Californie
[[ 20140
(0001à0184) ]]
Ce récit de voyageur a été rédigé
par Cassini iv en
1772 à partir des notes de Jean Chappe
d'Auteroche, décédé le 1er
août 1769 en Californie. Le passage de Vénus occupe
la 2e partie (p. 69)
[[ 0079 ]]
avec la date du 3 juin 1770 (sic). Chappe décrit les instruments
utilisés, les déterminations des coordonnées
géographiques et les observations du passage.
La fin du livre est une histoire abrégée de la
détermination de la parallaxe solaire, rédigée
par Cassini iv.
Il donne un tableau des observations de 1761 et 1769 (p. 157 à
159) et conclut la valeur 8,5" (p. 168) [[ 0180 ]].
[20140]
Chappe
d'Auteroche Jean, Voyage
en Californie pour l’observation du passage de Vénus sur
le disque du Soleil, le 3 juin 1769 ; contenant les
observations de ce phénomène, & la description
historique de la route de l'auteur à travers le Mexique,
Paris, 1772. Texte en français (172 p).
Auteurs divers 1769,
Ph.tr. 59, p. 170-445
Les observations des missions anglaises ainsi que diverses lettres
de membres de la Royal Society
sont rassemblées dans ce numéro 59 des Philosophical
transactions (1769). Nevil Maskelyne
(1732-1811) est l'Astronomer
Royal à Greenwich. Les instants sont généralement
notés en heure locale (à partir de midi). A Londres,
seule l'entrée de Vénus fut visible, à 5°
au-dessus de l'horizon, une demi-heure avant le coucher du Soleil.
Parmi ces observations, on lira plus particulièrement
:
- John Horsfall,
au Middle-Temple Hall (dans Londres) [[ Ph.tr.-59
p.170-171 ]],
- Thomas Hornsby
(1733-1810), à
Oxford [[ Ph.tr.-59
p.172-182 ]],
- Samuel Horsley
(1733-1806),
à Oxford, avec un schéma de la goutte noire
p. 184 bis ("a kind
of ligament") [[ Ph.tr.-59
p.183-188 ]],
- John Bevis
(1695-1771), à
Kew (10 km à l'Ouest de Londres), note la présence
d'une fine queue ("trail")
retenant Vénus au bord du Soleil [[ Ph.tr.-59
p.189-191 ]],
- William Hirst,
au Inner-Temple (dans Londres), décrit divers phénomènes
qu'il avait déjà observés en Inde en 1761 :
une "protubérance"
lors du contact (p. 229), une atmosphère autour de Vénus
(p. 232) ; il confirme l'absence de satellite vénusien
[[ Ph.tr.-59
p.228-235 ]],
- Mr Ludlam
à Norton, près de Leicester (les instants p. 239) ;
la hauteur du Soleil est déterminée par un quadrant
de Hadley, donnant le double de la hauteur [[ Ph.tr.-59
p.236-240 ]],
- Thomas Wright
à l'île aux Coudres (à 90 km de Québec,
sur le Saint-Laurent) note que Vénus semble attachée
par un fil ("thread") [[
Ph.tr.-59
p.273-280 ]],
- Andreas Mayer
à Gryfice (près de Szczecin, en Pologne, où
seul le contact extérieur était visible) ; le
schéma (p. 285) montre le début de l'entrée
de Vénus, au ras de l'horizon, tel que vu dans la lunette
(image inversée) [[ Ph.tr.-59
p.284-285 ]],
- David Rittenhouse
(1732-1796) à Norriton (Norristown, près de Philadelphie),
les instants sont donnés p. 318-320 ; le 2e
contact interne eut lieu après le coucher du Soleil ;
p. 320 figurent les observations des satellites de Jupiter
afin de déterminer la longitude du lieu, ainsi que la conclusion
sur les difficultés liées aux erreurs des Tables des
satellites ; p. 321, Rittenhouse donne la description
d'un schéma des prévisions de ce passage, dessiné
à l'échelle, en supposant la parallaxe solaire égale
à 8,65" ; l'instant du minimum géocentrique déduit
(p. 324) est correct à moins de 30 s près
[[ Ph.tr.-59
p.289-326 ]].
- Jardine
à Gibraltar, avec les observations des satellites de Jupiter
et d'Antarès (le Coeur du Scorpion) pour les coordonnées
géographiques (il indique le double de la hauteur de culmination,
car il utilise un quadrant de Hadley) [[ Ph.tr.-59
p.347-348 ]],
- en France, par divers astronomes français
[[ Ph.tr.-59
p.374-377 ]],
- Francis Wollaston
(1731-1815),
à East Dercham (25 km à l'Ouest de Norwich) ;
le contact intérieur est masqué par les nuages, au
ras de l'horizon ; les figures (p. 408) sont relatives
à l'éclipse partielle de Soleil du 4 juin ;
Wollaston dessine les positions observées de Vénus
sur le bord du disque solaire (schéma du haut, en coordonnées
équatoriales non inversées) [[ Ph.tr.-59
p.407-413 ]],
- Owen Biddle
et Joel Bayley à
Lewestown (Lewes, 130 km au Sud de Philadelphie, près
du cap Henlope à l'embouchure du Delaware) [[ Ph.tr.-59
p.414-421 ]],
- Daniel Harris
au Château de Windsor (40 km à l'Ouest de Greenwich) ;
malgré le vent, il observe un fil de lumière à
la fin du contact interne (p. 426) [[ Ph.tr.-59
p.422-431 ]].
Rittenhouse (portrait),
gravure [[ Rittenhouse\1davidrit
]]
David Rittenhouse
(1732-1796) observe à Norriton (Norristown) près de
Philadelphie.
Rittenhouse (observatoire),
gravure [[ Rittenhouse\4ritobserv
]]
Abri construit par Rittenhouse.
Schéma de Rittenhouse
Schéma à l'échelle du passage de
1769 calculé par David Rittenhouse pour l'observation à
Norriton ; la description figure dans les Philosophical Transactions
(cf. Ph. tr. 59 (1769), p. 321-325) [[ Ph.tr.-59
p.289-326 ]].
La
mission de Cook
Cook 1771, Ph.tr. 61,
p. 397-421 [[ Ph.tr.-61
p.397-421 ]]
En juin 1767, l'Anglais Samuel Wallis
(1728-1795) découvre de nombreuses îles dans le Pacifique,
notamment l'île de Otaheite (= Tahiti) qu'il nomme "île
du Roi-George" (George III). Le Français Louis-Antoine
de Bougainville (1729-1811)
y passe en avril 1768 et la nomme "la Nouvelle-Cythère".
Poursuivant leur expansion coloniale dans l'hémisphère
Sud, les Anglais considèrent que cette île est un site
intéressant pour y observer le passage de 1769 : l'Amirauté
et la Royal Society envoient
une mission. L'astronome Charles Green
(1735-décédé en mer en 1771) et James Cook
(1728-1779) y installent un petit "observatoire" dans le campement
appelé Fort-Vénus (aujourd'hui Pointe Vénus).
La durée entre les deux contacts internes (environ 5 h
1/2) est déterminée à moins de 20 s près
par Green et par Cook, de façon indépendante (p. 410).
Mais le phénomène de la goutte noire (schéma
p. 410 bis) empêche de bien apprécier les
instants des contacts. Daniel Solander
(1736-1782),
(p. 412) est l'assistant du naturaliste Joseph Banks
(1743-1820). Les
différentes mesures du diamètre de Vénus conduisent
à 56,4" (p. 418). Sont effectuées également
des mesures de l'inclinaison de l'aiguille aimantée (the
dipping needle, p. 419) ainsi que des relevés
des marées (p. 420) notant leur rythme diurne (de période
proche de 24 heures) au lieu de semi-diurne (proche de 12 heures)
comme dans l'Atlantique Nord ou la Manche.
Schéma de la goutte
noire, gravure
Schéma extrait des Philosophical transactions n°61
(1771) p. 410 bis, montrant le phénomène de la
goutte noire, tel qu'il fut observé par Cook (en haut) et
par l'astronome Charles Green (en bas).
Cook, portrait
Portrait de James Cook
(1728-1779), explorateur anglais des "Mers du Sud" à la recherche
du continent austral.
Banks, portrait
[[ Banks
]]
Joseph Banks
(1743-1820) est le (jeune) naturaliste de l'expédition. Son
assistant Daniel Solander
(1736-1782), élève de
Linné, fera des mesures du passage de Vénus
avec Charles Green et James Cook.
Bateau Endeavour, gravure
[[ Endeavour
cook21 ]]
Le bateau de l'expédition de Cook, l'Endeavour
(= la Tentative) est un trois-mâts, barque de 29 m de
long où vivent 90 hommes. Parti de Plymouth fin août
1768, il revient à Douvres trois ans plus tard, en juillet
1771, ayant perdu 34 hommes, pour la plupart en mer, suite à
une épidémie de dysenterie en janvier 1771 (dont l'astronome
Charles Green).
Carte de Otaheite, gravure
James Cook dessine la carte de l'île de Otaheite (= Tahiti,
ou île du Roi-George) de 60 km de long, et l'îlot
Moorea. Cook a observé le passage de Vénus tout au
Nord de l'île, indiqué "Point-Venus"
sur la Baie de Matavia (Mataval). La longitude de Point-Vénus
est correcte (149° 30') mais pas les autres valeurs de
la carte ; les latitudes indiquées sont bonnes.
Matavia Bay, gravure
[[ Endeavour
project\Matavia Bay 2-04c ]]
Le plan montre les environs de Point-Vénus (1 mile =
1609 m). La ville actuelle de Papeete est située à
10 km au Sud-Ouest de Point-Vénus.
Fort-Vénus, gravure
[[ Fort
Venus ]]
Le site très "protégé" d'où fut
observé le passage de 1769 (dessin de Sydney Parkinson,
membre de l'expédition).
Point Vénus, peinture
[[ Cook-Point-Venus-61601
]]
Vue de Matavia Bay.
Cap Point-Vénus,
peinture [[ Cook-Point-Venus-61609
]]
Vue du cap, au Nord de l'île de Tahiti, où est
installé Fort-Vénus.
Traitement
des observations de 1769
Lalande 1771, manuscrits
[[ C-5-29
(001à021) ]]
Pages de calculs de la main de Lalande, faits juste avant (le
31 mai), puis après le passage, en tenant compte des
observations à Paris (lui-même était à
Brest) :
- p. 300 [[ 004 ]] :
Lalande décrit sa méthode géométrique
pour calculer l'effet de parallaxe. Depuis un lieu donné
(Paris par exemple), le contact intérieur est observé
en V tandis qu'au même instant, un observateur géocentrique
verrait Vénus en N : l'effet de parallaxe est l'écart
NV. Lalande calcule une avance de 7min 27s à Paris (p. 301)
[[ 005 ]].
En réalité, elle ne sera que de 7min 11s, la
différence provenant de l'hypothèse choisie par Lalande
pour la parallaxe solaire (9").
- p. 311 [[ 008 ]] :
après l'observation à Paris, il calcule l'instant
de la conjonction géocentrique afin d'améliorer les
tables de Vénus (position du nœud orbital).
- p. 370 [[ 012 ]] :
calculs faits pour un mémoire à l'Académie
des sciences.
- p. 373 [[ 015 ]] :
calcul de la densité de Vénus ! En fait, Vénus
a une densité proche de celle de la Terre (5,2). Presque
tous les nombres de cette page sont des logarithmes décimaux.
- p. 429 [[ 016 ]] :
plus tard, fin 1770, Lalande change d'hypothèse de parallaxe
(9" puis 8,80" puis 8,67"). Le 21 janvier 1771, il calcule
que l'effet à Paris a dû être de 7min 11s,
avec l'hypothèse de la parallaxe solaire égale à
8,80". Ce résultat est remarquablement correct ! (p. 435)
[[ 021 ]].
[C-5-29]
Lalande, Manuscrits.
Calculs. (de 1769 à 1771).
Hornsby 1771, Ph.tr. 61,
p. 574-579 [[ Ph.tr.-61
p.574-579 ]]
Thomas Hornsby
(1733-1810), professeur
à Oxford, analyse les observations du passage de 1769 :
- à Wardhus (= Vardö au Nord de la
Norvège), par Hell,
- à Kola (Nord Russie) par Rumovsky,
- à la Baie d'Hudson (Canada) par Wales
et Dymond,
- en Basse-Californie (au Mexique actuel) par Chappe,
- à l'île du Roi-George (= Tahiti), par
Green, Cook
et Solander.
Hornsby suppose la parallaxe de 8,7" (p. 576) et conclut
8,78" (p. 579) ajoutant un tableau des distances absolues des
planètes au Soleil, données avec 6 chiffres significatifs...
Lalande 1771, HMARS 1771
p. 49-50 [[ HMARS
table 1771-1780 p. 49-50 ]]
(Voir en bas de la p. 49
de cette table des matières, article "Astronomie").
L'article intégral HMARS 1771 p. 776-799 qui correspond
à ces pages n'est pas disponible.
Lalande traite les observations de Tahiti, de Chine et de Russie.
En supposant la parallaxe solaire égale à 8,5", il
conclut 8,62".
Pingré 1772, HMARS
1772 p. 398-420 [[ HMARS-1772
p.398-420 ]]
Alexandre Pingré
(1711-1796) avait observé le passage de 1761 depuis l'île
Rodrigue (dans l'océan Indien) puis celui de 1769 depuis
l'île de Saint-Domingue (Antilles) mais n'avait pu observer
que la première moitié du passage à cause des
nuages.
Il traite ici 5 passages complets :
- à Tahiti, par Green,
Cook et Solander,
- à Saint-Joseph en Californie (= San-José
del Cabo, au Mexique) par Chappe,
Doz et de
Medina,
- au Fort Prince de Galles en Baie d'Hudson (Canada) par
Wales et Dymond,
- à Wardhus (= Vardö au Nord de la
Norvège), par Hell,
Sajnovicz et Borgrewing,
- à Kola (Nord Russie) par Rumowsky,
où le 1er contact
est davantage "deviné" qu'observé.
Il ajoute l'observation de Cajanebourg (= Kajaani, en Finlande)
par Planman bien
que quelques nuages aient légèrement nui aux observations
du 2e contact. En supposant
la parallaxe de 8,5" (p. 408), il conclut 8,8" (p. 419)
"à très-peu près"
ajoute-t-il !
J.-A. Euler 1772, Ph.tr.
62, p. 69-76 [[ Ph.tr.-62
p.69-76 ]]
Johann-Albrecht Euler
(1734-1800) est le fils aîné de Leonhard Euler
(1707-1783). Comme son père, il est membre de l'Académie
des sciences de Saint-Petersbourg. A partir des observations de
1769, il estime la parallaxe solaire comprise entre 9" et 10".
Newcomb 1891, Astronomical Papers
[[ 2929
(0001à0137) ]]
L'Américain Simon Newcomb
(1835-1909) réalise un travail considérable
vers 1890 en reprenant systématiquement toutes les observations
des passages de 1761 et de 1769, à partir de meilleures déterminations
des longitudes. Il étudie longuement les instruments utilisés,
évalue les incertitudes de l’époque et analyse les
résultats obtenus. Les observations de 1769 sont décrites
p. 296 à 329, les coordonnées des sites sont données
p. 343 à 345. Newcomb utilise la valeur 959,78" pour le demi-diamètre
du Soleil à 1 ua, et 8,46" pour celui de Vénus,
rapporté à 1 ua (p. 348) [[ 0080 ]].
Après un traitement mathématique approprié,
il conclut la parallaxe solaire à 8,79" +/- 0,05" (p. 402)
[[ 0134 ]]
soit une précision inférieure à 0,6 %.
[2929]
Newcomb
Simon, Astronomical Papers prepared
for the use of the American Ephemeris and Nautical Almanac,
vol II, , 1891, Part V., Discussion of observations of the transit
of Venus in 1761 and 1769. Texte en anglais (136 p).
Sur différentes observations menées en 1769.
[1524(1)]
[Auteur anonyme] Collectio
omnium observationnum quae occasione transitus Veneris per Solem,
Petropoli, 1770. Texte en latin (622 p).
Sur le passage de 1639 observé par Horrocks et Crabtree,
et historique des passages de 1761 et 1769.
[1478,
tome 2] et [1478,
tome 4]
Montucla,
J.-F. , Histoire des mathématiques…
(inclut des éléments sur les passages de Vénus),
Paris (1799). 4 vol . Texte en français (extraits).
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